LES LEGALTECHS FACE AUX AVOCATS

LES LEGALTECHS FACE AUX AVOCATS
L'avocat et l'intelligence artificielle
LES LEGALTECHS FACE AUX AVOCATS

« La place du numérique dans les métiers du droit va continuer de grandir et contraindre les juristes à apprendre différemment. »
Marc Mossé, directeur affaires publiques et juridiques de Microsoft France

Les avocats doivent-ils avoir peur des LegalTechs ?

Les Legaltechs se sont multipliées en France ces dernières années. D’après les chiffres de l’université Paris II, en avril 2018, il en existait déjà 350 sur notre territoire. Un nombre considérable, qui nécessite une véritable réflexion sur le sujet. Comment tirer son épingle du jeu dans ce marché, ne pas louper le coche et surtout consolider sa position ?

Qu’est-ce que la Legaltech ?

Même si ce terme est déjà utilisé depuis de nombreuses années, tout le monde ne maîtrise pas encore tout ce qu’il retrouve. Il s’agit d’un néologisme, imaginé par la contraction des mots anglais « legal » et « techonology ». En France, ce nouveau mot condense toutes les occasions où des services juridiques peuvent être proposés en s’appuyant sur l’usage de la technologie.

L’application la plus évidente, ce sera le document juridique édité directement en ligne, via un formulaire qui permet la personnalisation de certains champs, comme nous le proposons sur Avocalix.

Mais ce terme englobe également tout ce qui relève des procédures juridiques assistées par l’ordinateur ou les relations professionnelles grâce aux outils numériques. Et ce n’est pas fini. La Legaltech commence déjà à explorer des territoires comme l’intelligence artificielle, la modélisation de données, la blockchain… Ce qui inquiète certains professionnels, qui craignent de se faire déposséder de leur métier par les ordinateurs. Cela va-t-il vraiment être le cas ?

La révolution est déjà en marche

Il ne faut pas se voiler la face. Aujourd’hui, de nombreuses personnes se tournent déjà vers internet pour trouver des réponses à leurs questions juridiques. Une enquête menée par l’AVIJED (Association pour la vulgarisation de l’information juridique et l’éducation au droit), et des étudiants du Master 2 « Système de justice et droit du procès » de l’Université Paris 1 Panthéon Sorbonne, a démontré que 64 % des personnes interrogées effectuent une recherche concernant leurs droits avant d’éventuellement consulter ensuite un professionnel. Pire, selon un baromètre Ipsos datant de 2012, 9 Français sur 10 se disent découragés avant même d’entreprendre les démarches pour régler un litige. Ils seraient 70% à penser ne pas avoir les moyens financiers pour se défendre en cas de besoin… Il devient donc urgent de repenser l’accès au droit.

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Dans un univers où la dématérialisation fait partie du quotidien, ces mêmes personnes s’attendent déjà à trouver des prestations à distance. Qu’est-il alors possible de faire ?

Deux options se présentent : soit proposer les services adéquats via son propre site, soit devenir partenaire d’un réseau existant, afin de proposer ses compétences par son biais. La deuxième option peut sembler la plus simple à mettre en place, elle ne permet cependant pas d’exprimer sa propre singularité en tant qu’avocat. Cette même singularité, ou expertise, qui permettra véritablement de se démarquer. Le mieux est donc d’apprendre à utiliser les outils de la LegalTech.

Comment utiliser la LegalTech pour son propre cabinet ?

Ce qui va différencier une offre tout en ligne d’un rendez-vous avec un cabinet d’avocat, ce sera souvent le conseil apporté. Mais le budget nécessaire peut inquiéter des justiciables. Il convient donc de les rassurer, en leur proposant à la fois l’édition de documents en ligne et la possibilité d’un entretien téléphonique, au coût maîtrisé et indiqué, par exemple.

Les contrats standards pourront toujours être fournis par ce biais, via le site même de l’avocat. Tout le monde y gagne : le client qui obtient un service rapide, l’avocat qui se dégage du temps. D’ailleurs, aujourd’hui, tout doit toujours aller plus vite : le justiciable désire une réponse rapide et l’avocat, il faut le reconnaître, n’a plus nécessairement envie de perdre du temps sur des tâches répétitives. C’est là que la LegalTech devient intéressante.

De plus, depuis que le décret Macron a permis que les avocats ne soient plus liés à une structure professionnelle unique, il devient possible de repenser son métier, et donc de développer aussi une offre parallèle via internet. Ce qui permet d’acquérir de nouveaux clients, sans perdre de terrain par rapport aux autres plateformes déjà en place. On voit aujourd’hui apparaître des avocats qui sont en lien avec d’autres corps de métiers (experts-comptables, notaires, consultants, tech), afin de proposer une offre plus globale.

Par ailleurs, en disposant d’outils qui facilitent le contact en ligne, une certaine démocratisation psychologique de l’accès au droit se met en place. Il devient plus simple, et donc plus accessible. C’est ce que doit aujourd’hui proposer un cabinet à ses clients potentiels.

Cette transformation numérique, qui est encore loin d’être achevée, demande de nouvelles compétences. À tel point que les juristes formés au numérique sont de plus en plus demandés et que des certifications, comme celle de Legaltech Lawyer, en partenariat avec l’Afnor, se mettent en place. Il ne faut pourtant pas oublier que le principe même de tous ces outils, c’est avant tout de faciliter la vie de chacun, avocat comme justiciable. S’appuyer sur des outils complets et intuitifs, comme Avocalix, permet de rester dans cet état d’esprit.

"Nous accompagnons les avocats dans leur transformation numérique
et leur communication en ligne"

Valéry Lontchi, Ancienne avocate, fondatrice et dirigeante de Avocalix

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